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Assemblée de quartier N°12 "Danton- Gabriel Péri"

vendredi 9 février 2007

Intervenants :

François Kosciusko-Morizet, Maire de Sèvres, Jean-Pierre Fortin, Conseiller Municipal Délégué au Sport et à la Vie des Quartiers, Louise Bompaire, Maire Adjoint chargé des Affaires scolaires François Chavatte, Maire Adjoint chargé de la Voirie, Amandine Matricon, Commissaire de Police, Hubert Charron et Michel Szego, Animateurs Responsables du quartier. Michel Schneider, Président de la Société d’Archéologie et d’Histoire de Sèvres.

Monsieur le Maire remercie les habitants de ce quartier venus très nombreux à cette dixième assemblée. Il remercie Madame Amandine Matricon, Commissaire de Police, d’avoir bien voulu participer à cette réunion ainsi que Jean-Pierre Fortin, Conseiller Municipal Délégué au Sport, qui a accepté de reprendre cette délégation qu’il avait eu en charge lors de son premier mandat et dont il est, avec lui-même, le co-fondateur. Il présente ensuite les autres intervenants présents : Louise Bompaire, Maire Adjoint chargé de l’Education, des activités périscolaires et des centres de loisirs, François Chavatte, Maire Adjoint chargé de la Voirie, Michel Schneider, Président de la Société d’Archéologie et d’Histoire de Sèvres (SAHS), qui évoquera l’histoire du quartier, Hubert Charron et Michel Szego, Animateurs Responsable de ce quartier avec Véronique Nauche, absente ce soir pour des raisons familiales, Monsieur Philippe Verrier, Directeur des Services Techniques, Monsieur Pierre-Antoine Cambefort, Chef d’agence d’OPIEVOY ainsi que les représentants des services techniques et de la Vie des Quartiers. Il signale également la présence de Jacques Blandin, Conseiller Municipal.

Il invite l’assistance à commencer par poser les questions sur la sécurité ou la circulation. Sécurité et circulation

Enlèvement des voitures -ventouses et des épaves

Un riverain souhaiterait que les voitures –ventouses soient rapidement enlevées surtout lorsqu’elles occupent des places dans un quartier où il est difficile de stationner. François Kosciusko-Morizet rappelle que sont considérées comme voitures –ventouses les véhicules qui restent sans bouger plus de sept jours au même endroit. Il faut alors les signaler au Commissariat qui vient constater et vérifier qu’il ne s’agit pas d’un véhicule volé puis revient constater la présence au bout de sept jours, verbalise et procède à l’enlèvement. On peut aussi appeler François Chavatte en mairie qui transmettra au Commissaire.

Madame Matricon confirme cette procédure et insiste sur le fait qu’il faut signaler au commissariat les voitures –ventouses et les épaves. Elle informe qu’un véhicule devait être enlevé ce matin mais que suite à un manque d’effectifs, il ne le sera qu’en fin de semaine.

Un riverain pense qu’il n’y a pas assez de contractuels car ce sujet des voitures ventouses sur des stationnements payants a déjà été signalé lors de la réunion du 7 mars dernier et il est toujours d’actualité.

Pour aider le travail de la police et des contractuels, Monsieur le Maire souligne le rôle des riverains qui sont sur place et peuvent alerter immédiatement le commissariat.

Stationnements abusifs

Une habitante signale que, notamment le dimanche, les piétons sont obligés de marcher sur la chaussée, le trottoir étant occupé en partie par des voitures. Madame Matricon va demander à ses effectifs de verbaliser le dimanche. Monsieur le Maire rappelle que le stationnement à cheval sur les trottoirs n’est autorisé que lorsqu’il est signalé par un panneau.

Une habitante demande si on ne pourrait pas l’empêcher par la pose de potelets, notamment au début de l’avenue du Beau Site. François Kosciusko-Morizet convient qu’il faut prévoir la pose aux endroits dangereux, tout en évitant l’excès. Il demande à Larbi Chelghoum, responsable du Pole Propreté, de transmettre la demande concernant l’avenue du Beau Site.

Monsieur Dumoulin, gardien des tours, signale le stationnement abusif devant l’accès pompiers. Le panneau n’étant pas très visible, un riverain suggère de faire un marquage au sol. François Kosciusko-Morizet demande à Larbi Chelghoum d’étudier cette demande.

Stationnement gênant dans le parking Gallardon

Une habitante signale que des voitures stationnent souvent à l’entrée de ce parking et dans le tunnel. Madame Matricon en prend note.

Un riverain pense que la signalisation du parking privé et celle du parking public n’est pas assez forte. Monsieur le Maire en est d’accord et a demandé aux Services Techniques une nouvelle proposition à ce sujetce sujet.

Stationnement gênant à l’entrée de la rue Albert Glatigny

Un habitant signale qu’un particulier bloque l’entrée de cette rue. François Kosciusko-Morizet, après s’être fait préciser qu’il s’agit bien de la cour située à droite de l’escalier Glatigny, explique que cette cour est privée et qu’on ne peut pas verbaliser. Le passage normal vers l’escalier est à gauche.

Attroupements dans les halls d’immeubles Lieux jeunes

Madame Matricon conclut cette partie de la réunion réservée aux sujets concernant la sécurité en insistant sur le rôle de la police qui est de faire respecter l’ordre ; il ne faut pas hésiter à appeler le commissariat pour signaler tout ce qui est contraire à l’ordre et à la sécurité, comme les regroupements dans les halls d’immeubles qui sont interdits. Cela permet à la police d’intervenir rapidement. Un jeune riverain n’apprécie pas que l’on incite les gens à appeler la police en cas de tapage nocturne et de regroupements dans les halls d’immeubles. Il affirme que personne ne se plaint de tapage nocturne dans le quartier et qu’il a été arrêté injustement dans son immeuble pour regroupement. Madame Matricon, qui le connaît bien, n’est pas de cet avis.

Deux autres jeunes réclament un lieu pour les jeunes pour éviter les rassemblements dans les halls d’immeubles. Monsieur le Maire rappelle que la salle Paul Cézanne a été prêtée à l’époque à une association de jeunes et que cela a mal tourné ; il n’est pas question d’accorder des salles sans contrôle.

Jean-Pierre Fortin évoque les réunions de concertation organisées par la ville à l’époque ; il en a tenu un certain nombre avec les jeunes des quartiers du centre ville ; cela a abouti à des projets constructifs, comme la création aux Bruyères du Studio 109 géré par l’association SUM (Sèvres Unité Musique). SUM s’est si bien responsabilisée pour son utilisation que la ville a ajouté un autre studio destiné à l’enregistrement ; l’association dispose aussi régulièrement du SEL pour des concerts. Jean-Pierre Fortin cite également la gestion du terrain de sport de Danton, confiée aujourd’hui à Kader, qui semble ne plus poser de problème de voisinage, ce que confirment Michel Szego et Hubert Charron. En fonction de la demande des jeunes, la ville a aussi créé l’esc@le ; des associations se sont aussi constituées grâce à un dialogue avec eux. Le bilan de cette concertation est très positif et il est prêt à le reprendre pour aller plus loin, dans la mesure où, comme l’a dit Monsieur le Maire, les jeunes se responsabilisent et ont un projet.

Une habitante souhaiterait que le terrain de sport de Danton soit fermé le dimanche. Jean-Pierre Fortin explique que les créneaux d’utilisation sont le résultat d’un accord passé avec les utilisateurs et les habitants des tours, chacun ayant fait des concessions.

Un riverain vient de Mantes La Jolie et pense qu’il n’y a pas de possibilités pour les jeunes à Sèvres. Cela fait sourire Jean-Pierre Fortin qui lui propose un rendez-vous pour lui faire connaître toutes les possibilités de Sèvres.

Propreté

Emplacement du conteneur à verre

Des riverains trouvent malaisé d’atteindre ce conteneur entouré de chaînes. Ils suggèrent de le déplacer de l’autre côté du sanichien. Larbi Chelghoum note cette suggestion et rappelle que les conteneurs sont vidés une fois par semaine avec un nettoyage le lendemain des éventuels bris de verre. Concernant le non respect des heures de sortie des conteneurs de la Maison Médicalisée Jean Rostand et ceux des commerçants, des études sont en cours avec eux pour trouver des solutions.

Graffiti

Un habitant reconnaît que le quartier est plus calme mais rappelle les graffitis obscènes qui ont sévi dans le quartier et s’étonne du temps qu’il faut (parfois deux mois) pour que certains soient enlevés alors que d’autres sont enlevés très rapidement. Alain Beaunier abonde en ce sens. François Kosciusko-Morizet s’étonne du délai anormal de deux mois ; il rappelle que la ville dépense 50 000 € par an pour nettoyer les tags sur la voie publique ou visibles de la voie publique. Elle fait appel à une entreprise spécialisée qui passe régulièrement mais n’est pas toujours disponible en cas d’urgence. Il conseille de signaler le plus rapidement possible à la mairie les tags pour qu’ils soient enlevés ; le maximum sera fait pour traiter les cas urgents. Michel Szego, concerné lui-même par ce genre de tags, confirme qu’ils sont nettoyés très rapidement.

Sujets d’intérêt général

Résidence Médicalisée Jean Rostand

Monsieur le Maire rappelle que la résidence comporte 84 chambres organisées par petites unités (2 unités et 21 chambres par étage). La moitié des lits est principalement destinée aux personnes « désorientées » atteintes de la maladie d’Alzheimer ; il y a aussi des places pour un accueil de jour, ce qui permet de soulager les familles, et deux places prévues pour un accueil temporaire pour faire connaître la résidence à des personnes désireuses de s’y inscrire. La démolition s’est bien passée ; l’entrée de l’hôpital se fera par la Grande Rue avec des jardins ; l’entrée actuelle sera réservée aux urgences. Concernant le mur entre l’hôpital et la pharmacie, un accord a été passé entre l’hôpital et la copropriété : il est prévu de l’araser à une hauteur d’environ un mètre et de façon que la conduite ne soit pas visible de la rue. Un riverain souhaiterait que cette conduite de gaz soit enfouie lors des travaux, avec l’aide financière de l’OPIEVOY. Monsieur le Maire remarque que l’hôpital et la copropriété ont leurs priorités financières.

Un habitant évoque les « pavés de mai 68 » qui ont été posés pour délimiter le parking à vélos près de la mairie et regrette qu’il n’y en ait pas devant l’hôpital. Cela amuse François Kosciusko-Morizet qui ne pense pas que Monsieur Verrier, Directeur des Services Techniques, collectionne les pavés de 68. Il ajoute que les travaux du nouvel accès à l’hôpital ne sont pas terminés ; ils devraient être finis en 2008 ; la chaussée sera réaménagée à ce moment là. En attendant, le passage pour piétons vient d’être asphalté.

Du fait des travaux, plusieurs riverains se plaignent du manque de place sur le trottoir pour le cheminement des piétons ; il leur semble que la priorité a été donnée aux voitures. Monsieur le Maire est attentif à cette remarque et demande à Larbi Chelghoum de la transmettre au service de la voirie.

Certains riverains ayant demandé des renseignements sur les tarifs de la résidence médicalisée Jean Rostand, François Kosciusko-Morizet informe que cette dernière a coûté 9,4 Millions d’euros (moitié emprunts par l’hôpital, moitié subventions). Les dépenses d’investissement seront étalées sur plusieurs années. Les tarifs sont fixés par la DAAS et calculés en fonction des dépenses et des recettes. Le tarif 2006 était de 56,10€/jour (58€ en 2007) pour l’hébergement auquel il faut ajouter le tarif dépendance (3 niveaux). Sur les 17 résidences médicalisées des Hauts de Seine, la résidence Jean Rostand se situe en 7éme place pour le niveau des tarifs ce qui très honorable, compte tenu de sa modernité.

Sujets divers

Place - handicapé

Une habitante évoque la possibilité de réserver une place - handicapé aux abords de la résidence Médicalisée et suggère l’ancien arrêt du bus scolaire. François Chavatte rappelle que 22 places ont été réservées aux handicapés à Sèvres. On étudiera cette demande. François Kosciusko-Morizet évoque la charte « Ville-handicap » signée par la ville. Laurence Roux-Fouillet, Conseillère Municipale, est chargée de cette délégation et beaucoup d’améliorations ont été faîtes à Sèvres pour les handicapés, notamment les accès aux bâtiments administratifs, les places réservées et récemment les itinéraires aménagés avec signaux.

Salle Paul Cézanne : accès handicapé

Un riverain rappelle la rampe d’accès pour les handicapés dont il est question depuis quelques années. Monsieur le Maire l’informe que la copropriété vient tout juste de donner son accord pour sa réalisation. Depuis la demande les études, faites par la ville à ce sujet, montrent une difficulté par rapport à la déclivité très forte. Depuis l’accord de la copropriété sur le projet présenté, Monsieur Philippe Verrier a eu une nouvelle idée qui renforce la sécurité ; il a apporté les plans ce soir pour les soumettre aux riverains. Des riverains s’emportant sur la soi-disant « non concertation » sur le nouveau plan et sur la lenteur de la réalisation des travaux, Jean-Pierre Fortin intervient pour expliquer qu’à la suite de réunions régulières avec Philippe Verrier pour tous les travaux concernant les installations sportives, il a constaté que ce dernier doit arbitrer en permanence sur un nombre impressionnant de demandes ; de plus il a du faire face aux absences de personnel pour cause de maladie. Mais il va sans dire que le maximum sera fait pour respecter les engagements (1).

Escalier du petit bois au dessus de la résidence du 129 Grande Rue Nid de poule au niveau du stop rue de la Garenne

Un riverain signale que cet escalier est en mauvais état et que les traverses en bois sont très glissantes, notamment au moment de la chute des feuilles. Il signale également un trou au niveau du stop rue de la Garenne. Monsieur le Maire demande à Larbi Chelghoum de faire le nécessaire.

Construction abandonnée au 190 Grande Rue Une habitante s’inquiète des bâches qui couvrent ce « trou » volent et se déchirent. François Kosciusko-Morizet explique que, suite aux plaintes des riverains, le permis de construire du bâtiment prévu a été annulé. Les copropriétaires attendent le nouveau PLU. On va signaler les bâches.

Eclairage de la contre-allée des pompiers et du chemin qui mène à la Maternelle

Un habitant signale que la lumière est en panne dans la contre-allée des pompiers et Michel Szégo rappelle la lumière toujours allumée la nuit dans le chemin qui mène à la Maternelle, et les globes cassés. Monsieur le Maire rappelle que ce chemin n’est autorisé qu’aux heures d’entrée et de sortie de la maternelle.

Square devant la Tour Léger

Un riverain demande où en est le projet d’aménagement de ce square. Alain Beaunier rappelle qu’il était prévu de retirer les arbres puis d’apporter de la terre et planter des résineux et des plantes grimpantes. Philippe Verrier précise que la 1ére étape (réalisée) consistait à retirer les arbres. La seconde est prévue au printemps.

1 – La discussion sur les plans après la réunion a permis d’améliorer la dernière proposition. Monsieur Verrier dessinera le projet nouveau et le soumettra à Madame Leconte et à Monsieur Beaunier. Platane abattu devant la tour Léger

Une habitantese plaint de l’abattage d’un platane devant son balcon qui la protégeait du filet devant ses fenêtres. Interrogés, les jardiniers lui ont dit qu’ils avaient abattu cet arbre par erreur.

Philippe Verrier est formel : on n’abat pas un arbre par erreur mais parce qu’il est atteint d’une maladie. Il propose d’aller sur le balcon de cette habitante pour se rendre compte de la situation.

Occupation de la salle Paul Cézanne

Une habitante évoque la possibilité pour les habitants des tours de bénéficier de créneaux horaires dans cette salle. Monsieur le Maire rappelle que la ville organise l’utilisation des salles selon les besoins des associations. Lors d’une toute récente réunion concernant cette salle, il a été décidé que chaque association devait respecter les horaires qui lui ont été impartis et que tous ceux qui souhaitaient l’utiliser devaient rapidement préciser leurs projets. Une réunion en juin, en présence des demandeurs, déterminera les créneaux de chacun.

Installation d’un « LIDL » à Sèvres

Un riveraina entendu dire que LIDL s’installerait à la place de TOTAL. François Kosciusko-Morizet précise qu’il est prévu que LIDL s’installe à la place de Dafy-Motos ; le permis de construire a été délivré ; l’opération a été retardée par des problèmes de copropriété mais devrait déboucher rapidement. Pour ce qui concerne TOTAL, l’emplacement a été racheté par BRICORAMA qui souhaiterait le louer à des commerces.

Devenir de l’ancien local du tabac « La Fumée »

Michel Szégo demande à Monsieur le Maire des renseignements à ce sujet. François Kosciusko-Morizet rappelle que la ville n’a pas de pouvoir de décision sur l’implantation d’un commerce. Les propriétaires de « La Fumée » avaient le choix de vendre à une banque ou à un restaurant chinois. Ils ont choisi de vendre au Crédit du Nord qui va s’installer à la fin du mois. Pour éviter à l’avenir que des commerces se transforment en banques ou agences immobilières, le nouveau règlement du PLU prévoit que dans le centre ville, un commerce ne pourra être vendu qu’à un autre commerce. Pour pallier le manque de lieux où l’on vend des journaux, la ville a encouragé et autorisé l’implantation d’un kiosque à journaux devant ED. Une boutique qui vend des journaux est également à l’étude dans le hall de l’hôpital.

Monsieur le Maire informe que les commerçants du marché de Sèvres ont décidé d’installer un lieu gardienné place de l’Eglise pour une dépose des achats. Cela permettra aux chalands de déposer leurs achats et de venir les reprendre rapidement en voiture.

Animations

Jean-Pierre Fortin donne la parole aux Animateurs pour évoquer les animations passées et prévues.

Michel Szégo est heureux de constater que la « Galette » organisée début janvier gagne en succès chaque année et aussi en convivialité car chacun se sent concerné, cuisine et la prépare. La dernière a réuni trente cinq personnes.

Hubert Charron, spécialiste des animations culturelles, rappelle la visite du Musée Lambinet à Versailles et prévoit avec Véronique Nauche et Michel Szégo, une visite des ateliers de la Manufacture et peut-être celle d’un quartier de Paris.

Jean-Pierre Fortin insiste sur l’importance pour les Animateurs de se faire aider par un maximum de correspondants qui remontent et diffusent l’information et aident à organiser les animations.

Histoire du quartier

François Kosciusko-Morizet donne la parole à Michel Schneider pour évoquer l’histoire du quartier. Autrefois des constructions basses bordaient la Grande Rue à l’entrée de Sèvres en venant de Chaville et un octroi y était installé. Le tramway avait son dépôt avant l’hôpital et une gendarmerie (la « Gendarmerie du Haut ») était située au niveau de ce dernier. L’hôpital, fondé en 1858 grâce à une souscription et à Jean-Baptiste Reinert, propriétaire de La Meuse, fut inauguré en 1868 et les soeurs de Saint Vincent de Paul y assuraient les soins. Un orphelinat se dressait derrière lui et une chapelle fut construite en 1892. Aujourd’hui encore, on peut voir la grotte de cet ancien hôpital. En remontant la rue du Parc Cheviron, la villa « Bon Accueil » hébergeait des travailleurs. On ne connaît pas l’origine du nom de la Maison Montespan puisque cette dernière est morte avant sa construction. Elle s’est appelée « Villa Clémentine » en 1816. Monsieur Allien, imprimeur, en était le propriétaire ; Sisley y résida et on lui doit un tableau représentant la rue du Parc Cheviron. La maison voisine appartenait à DERIVERY, Marchand de Vin. Monsieur le Maire évoque l’escalier Gigot qui doit son nom à un footballeur du début du siècle. « La Cour des Miracles », au bas de l’escalier Glatigny, existe encore. Sur une carte postale, on peut y voir des échalas de vignes. Entre la rue du Parc Cheviron et la place Gabriel Péri s’étendait le couvent des Dominicaines, pensionnat de jeunes filles de 1861 à 1904, avec parc, dortoirs et chapelle. Ce couvent a été démoli vers 1910, pour laisser la place à divers artisans (le Mica, les Déménageurs...etc.). Longtemps le marché s’est tenu place Gabriel Péri, anciennement place de Gallardon et les anciennes cartes postales nous permettent de revoir les commerces qui se situaient dans ce quartier de Sèvres : les Produits de Bretagne, la quincaillerie Valentine...

Danton est venu à Sèvres pour rendre visite à son beau-père qui séjournait à la Fontaine d’Amour, située à cette époque face au carrefour de la rue de Ville d’Avray avec la Grande Rue. Michel Schneider raconte une anecdote datant de la Révolution dans l’Eglise baptisée alors « Temple de la Raison ». Les ecclésiastiques qui se tenaient dans une petite pièce au-dessus du chœur où les révolutionnaires conversaient riaient tellement des propos échangés au dessous d’eux que leurs rires ont alerté les révolutionnaires qui n’ont pas apprécié et ont décidé de demander des sanctions à leur encontre à Danton. Ce dernier, pas très fâché, a eu l’idée de leur demander de jouer une pièce de théâtre dans les Caves du Roi. La pièce fut jouée avec des rôles pour hommes et pour femmes ce qui supposait de se déguiser. Or il était interdit de se déguiser en femme et les pauvres ecclésiastiques ont été expulsés ! Avant la révolution tous les terrains se situant sur la gauche de la Grande Rue (de la place Gallardon à Chaville et jusqu’à la voie ferrée) en allant vers Chaville ainsi que la maison dite de Montespan, 164 Grande Rue, appartenait à Monsieur Cheviron négociant (en quoi ?…). Après une faillite vers 1820 les terrain furent lotis Le nom fut donné à la rue qui desservait tous les lots

A la demande d’un riverain, François Kosciusko-Morizet rappelle que Gabriel Péri était un homme politique de gauche résistant et fusillé par les Allemands à Argenteuil.

Jean-Pierre FORTIN Conseiller Municipal Délégué au Sport et à la Vie des Quartiers





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